Aujourd'hui,les salons prennent volontiers l'air du dehors et l'art se met au doux soleil du jardin.

Du coup, la rocaille redevient terriblement tendance

En contrepoint des lignes au cordeau d'une allée, soulignant une douillette niche ombrée de verdure, mise en situation sur les planches d'une terrasse, la rocaille participe à la mise en scène du jardin auquel elle confère un petit plus indéniable dans le domaine du charme.

Les racines de l'art du rocailleur remontent aux grotesques du 16e siècle. Elle a inspiré Lenôtre au 17e et a peuplé les parcs champêtres du 18e.

Au 19e, la tradition a pris ses quartiers romantiques avec bonheur à Paris et dans les stations thermales ou aux Bains de mer, sur la côte.

A chaque fois, le rocailleur s'est adapté à l'air du temps. Il a fait la déco de son époque.

Et en ce début du 21e siècle, il se refait une jeunesse. Pleine de saveur, de trompe-l'oeil, d'écorces râpeuses et de branches molles à l'oeil. Clin d'oeil à l'éternité.

Joëlle Le Bozec s'inscrit avec passion dans cette longue tradition et ces incessantes innovations.

Art de l'illusion